Dissonant Nation: en toute décontraction

Le trio a commencé la musique par plaisir au lycée «puis très vite on a compris que la scène était une véritable motivation, alors on s’est bougé et on a démarché les salles marseillaises et on a été programmé » confie Lucas, le chanteur du groupe. Les choses se sont enchaînées assez vite pour les trois garçons, quatre années de tournée qui les ont emmenés à Montréal, en Slovaquie et en Suisse, en passant par les scènes découvertes de Marsatac ou du Printemps de Bourges, il y a eu deux EP et maintenant un premier album.

S’épanouir en créant

Les garçons sont aussi auteurs et compositeurs de leurs morceaux «quand on a monté le groupe ce qui nous intéressait, c’était de créer quelque chose de A à Z, la création c’est ce qui nous épanouit ». Particularité du groupe : les textes de l’album sont écrits en anglais et en français « je n’ai pas la même chose à dire dans les deux langues, ce n’est pas choquant et c’est même assez naturel pour moi de passer d’une langue à l’autre, explique Lucas, pour moi chaque mot est à sa place car nos morceaux sont courts et efficaces, on essaye de tout dire en 3 minutes. Nos thèmes de prédilection? Sexe, drogue, rock et amour ».

Aucun stress pour les Dissonant

Le groupe n'a pas le trac avant de monter sur scène : «Nous mettons beaucoup d'énergie dans nos concerts et nous avons des retours positifs du public, nous changeons de setlist en concert assez fréquemment pour intégrer des nouveautés et ne jamais faire deux fois la même chose. Du coup, on peut nous voir plusieurs fois sans jamais assister au même concert ».

Et quand on leur parle de la sortie de l'album, là encore aucun stress : «Nous sommes tranquilles, on ne se demande pas si on va vendre ou pas, on souhaite juste que notre musique soit écoutée et que les gens prennent du plaisir avec cet album.»

Retrouvez toute l'actualité de Dissonant Nation sur facebook et twitter.

Malorie D'EMMANUELE