Pour sa quatrième édition, le festival diffuse cinq longs métrages et 50 courts métrages. Les œuvres au programme abordent des thèmes variés : « La justice reproductrice, l’amour, les biais sexistes et racistes de l'intelligence artificielle, le lesbianisme et le vieillissement, l’utilisation du cinéma comme acte de guérison, les récits migratoires sont autant d’angles par lesquels le festival souhaite ouvrir le dialogue sur les perspectives féministes contemporaines », expliquent les organisatrices.
La programmation cinématographique est accompagnée de cinq discussions autour des enjeux évoqués par les longs métrages, une classe de maître sur l’afroféminisme avec la réalisatrice française Amandine Gay, une table ronde sur l’art en temps de pandémie et de trois résidences artistiques virtuelles, du 1er au 3 mars sur le compte Instagram des Filministes, avec les artistes Kijâtai-Alexandra Veillette-Cheezo, Naïla et Moule.
Pour une deuxième année consécutive, le festival propose deux soirées coquines à ne pas manquer, les Filminounes (18 ans+), consacrées à la pornographie féministe.
Et le 4 mars, une soirée d’ouverture et une collecte de fonds sous la forme d’un bingo sont organisées. Ces deux évènements payants mettent en vedette le cinéma féministe et sont l’occasion de soutenir financièrement le festival pour que celui-ci continue d’exister.
Accessibilité
Tous les films et les documentaires sont diffusés gratuitement sur la plateforme Tënk partout au Québec et au Canada.
De son côté, la classe de maître avec Amandine Gay est aussi accessible en Europe.
Et si vous résidez en France, que vous avez moins de 35 ans et que vous voulez découvrir le cinéma féministe québécois, l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) vous offre l’opportunité de visionner tous les films à l’affiche, d’avoir accès aux discussions et de rencontrer les membres de l’équipe, en s’inscrivant ici !
Le festival sur Facebook
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- Le festival aura lieu du 4 au 12 mars 2021 (photo de l’édition 2020).©CannelleWiechert
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- « Morgana » de Isabel Peppard et Josie Hess (Australie, 2019) fait partie des longs métrages à découvrir. ©DR
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- Extrait de « La Nave del Olvido » (Les sentiers de l’oubli) de Nicol Ruiz Benavides (Chili, 2019). ©DR
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- « Traversées » de Caroline Côté et Florence Pelletier (Canada, 2020). ©DR