Les longs métrages seront l’occasion de réfléchir « au mouvement Black Lives Matter, aux solidarités queer, à la légalisation du cannabis, à la maladie et aux métiers non traditionnels ».
Les courts métrages, quant à eux, aborderont les thèmes « de la nuit, du travail et du care, de la puissance, du temps qui passe et des formes que prend la solitude ».
La programmation cinématographique est accompagnée de six discussions autour des enjeux évoqués par les longs métrages, d'une exposition, de discussions et d'un atelier.
Pour une troisième année consécutive, le festival propose une soirée coquine à ne pas manquer, les Filminounes (18 ans+), consacrées à la pornographie féministe. Ainsi, le 5 mai prochain, le Cinéma L’Amour présentera, en première canadienne, Une dernière fois de la réalisatrice française Olympe de G et avec l'actrice Brigitte Lahaie. Pendant un peu plus d'une heure, le spectateur suit Salomé, 69 ans, qui refuse de vieillir dans une société qui fait peu attention aux personnes âgées.
Les Filministes à la maison
L’an dernier, la forme du festival avait dû être repensée en raison de la pandémie et avait eu lieu entièrement en ligne. Cette année, même si le festival peut avoir lieu en présentiel, le mode de diffusion en ligne a été conservé et ajouté à la programmation en salle pour « donner plus de visibilité à certains films ». Ainsi, du 10 au 12 mai, le festival propose de découvrir une quinzaine de films coup de cœur disponibles gratuitement sur la plateforme Tënk afin de « poursuivent l’expérience du festival à la maison ». Certains films sont toutefois géo-bloqués au Canada.
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