Le festival, dont l’objectif est de mettre en avant les femmes et les personnes sous représentées dans l’industrie du cinéma, diffusera cinq longs métrages et sept blocs thématiques pour un total de 58 courts métrages.
Les longs métrages permettront de réfléchir « à la crise des réfugié·e·s, à la précarité des travailleur·euse·s de l’industrie du sexe, au contexte politique libanais et à la pénurie de places en garderie », expliquent les organisatrices.
Les courts métrages, quant à eux, seront réunis en thématiques allant de « l’hydroféminisme à la science-fiction féministe ».
Pour une quatrième année consécutive, le festival propose une soirée coquine à ne pas manquer, les Filminounes (18 ans+), consacrées à la pornographie féministe. « La pornographie génère bien des émois et des critiques divisant les féministes: visions stéréotypées, violences sexuelles, phallocentrisme, exploitations, etc. Avec cette séance coquine, nous désirons donner un espace à des démarches qui déplacent les points de vue hors du scénario traditionnel. »
Ainsi, le 9 mars prochain, le Cinéma L’Amour présentera huit projections, dont le court métrage français Fluidité de La Fille Renne, Laure Giappiconi et Elisa Monteil, « une histoire poétique, entre le fantasme et la réalité, sur le désir lorsque l’on est non-binaire ».
Algea de Mariane Béliveau, qui sera présentée en avant-première québécoise, fera entrer le spectateur dans l’univers d’une dominatrice retraitée qui, après plusieurs années d’arrêt, souhaite recommencer à pratiquer.
La programmation cinématographique sera accompagnée de discussions autour des enjeux évoqués par les longs métrages ainsi que d’une exposition de l’artiste Alejandra Zamudio. Une classe de maître sur le cinéma expérimental avec Miryam Charles et un atelier professionnel sont aussi au programme de cette 6e édition.
Les Filministes à la maison
Comme l’an dernier, en parallèle du festival, une programmation complémentaire sera disponible en ligne et gratuitement. Ainsi, du 8 au 16 mars, le festival propose de découvrir une dizaine de courts métrages féministes sur la plateforme Tënk. On retrouve notamment des films québécois, mais aussi français, irakien et argentin, dont Escape de Maria Victoria Andino qui sera diffusé en avant première canadienne.
Découvrez la programmation complète du Festival Filministes.
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- Rose Blanche, de Marilou Caravecchia-Pelletier. ©DR
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- Un robot à soi, d’Anne Gabrielle Lebrun Harpin. ©DR
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- Affiche du Festival Filministes. ©DR