Monstee, une marque made in Marseille

C’est à travers son expérience de danseur hip-hop et de sérigraphe qu’Azhar a eu l’idée de lancer sa propre marque de vêtements, spécialisée dans les débardeurs, tee-shirts et sweats. Une marque aux influences multiples qui reflète l’univers du jeune homme : « Je vois passer plein de marques dans mon travail, j’ai ressenti l’envie de créer la mienne avec ma vision de danseur et mon regard sur la mode de la rue ».

Monstee, des monstres attachants

Déposée en avril 2012, Monstee symbolise les passions du danseur. La marque n’est pas seulement centrée sur le hip-hop. L’auteur s'inspire de tout ce qui l’entoure. On peut reconnaitre l’univers des mangas, des bandes dessinées, des jeux vidéos à travers le logo : « Le M de Monstee s’incruste dans une bulle de bande dessinée découpée et le tout a la forme d’un pacman. » Un logo en concordance avec le nom de la marque car celui-ci signifie « mons » pour monstre et « tee » pour tee-shirt.

Sa dernière création éveillera la nostalgie pour les uns, car il s’agit du fameux Freezer de Dragon Ball Z et la curiosité pour les autres sur le terme « mars » qui lui est associé : « Pour moi, Freezer reste à ce jour le plus grand méchant de tous les temps. Il a marqué mon enfance. Le mot mars en référence à la planète va avec le personnage. Il vient aussi du mot wars dont j’ai retourné le w pour lui donner un côté french touch. J’ai ensuite utilisé la police du film Star Wars ».

Parmi ses créations on retrouve des petits monstres drôles et originaux mais aussi des termes techniques comme "breaking" et "popping" qui font partie des bases de la culture hip-hop.

On peut  contacter Azhar sur son facebook ou par mail. On le retrouve également lors de manifestations de danse et de galas où il tient son stand. « Je contacte les organisations et leur parle de ce que je fais. Parfois c’est eux qui me sollicitent. Ils ont découvert ma marque et ils me demandent de venir dans leurs évènements ».

Une marque en devenir

Une marque qui circule déjà parmi les danseurs de la région. « A Marseille, il y a pas mal de danseurs qui l’ont adopté. Il m’arrive parfois de la porter pendant une battle et de croiser un danseur d’une équipe adverse qui la porte ».

Ce jeune marseillais ne compte pas s’arrêter là. Il veut aussi développer Monstee sur des casquettes. « Ça fait plus d’un an qu’elle existe. Mais je m’y suis mis à fond il y a environ quatre mois. Ça marche bien. J’ai déjà écoulé plus d’une centaine de marchandises. Dans le futur j’aimerai réaliser des snapbacks ». On souhaite bonne chance à ses petits monstres marseillais.

Hairya TOURNÉ

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