Chronique Barbentanaise : clap de fin

Déjà un peu de nostalgie dans le cœur tant ces moments ont été riches de partage, de rires et de découvertes. Je ne sais pas si de la naissance du Petit barbentanais illustré naîtront des vocations dans le journalisme, mais je sais que ces ateliers sont arrivés à point nommé dans ma vie, à un moment de questionnement et les enfants m’ont donné des réponses par leur engagement, leur travail et leur motivation, ils ont permis de remettre l’église au centre du village comme dit l’expression populaire.

Du temps pour faire

Il est rare d’avoir du temps dans une classe, 10 séances carte blanche, pour construire, pour se connaître. C'est tellement appréciable dans un monde qui va si vite. Nous avons eu le temps de travailler, d'échanger et de rire ensemble. C'est précieux d'avoir pu créer un journal tout en créant du lien.

La semaine de bouclage n’a pourtant pas été simple, entre les textes qui n'ont pas été tapés, les signatures incomplètes, les dessins à scanner, la maquette à réaliser pour mettre en valeur les 47 articles de ces jeunes de 8 à 11 ans. Mais voir la satisfaction dans leurs yeux à cet instant où ils découvrent leur travail finalisé est toujours le meilleur moment, celui qui précède les « au revoir ».

Si cet atelier a été un beau moment, on espère, qu'à l'avenir nous pourrons renouveler l'expérience et espérons qu'il y aura une « saison 2 du journal » comme l'a justement dit Malik en classe de CM2.

Malorie D'EMMANUELE